dimanche 30 décembre 2012

Super Teacher fête Noël

Joyeuses fêtes chéris lecteurs. Que la paix et l'amour libre soit dans vos foyers et comme on commence à vieillir, que la santé soit bonne. 

Mes élèves ont été terriblement déçus, la fin du monde n'est pas arrivée.
Les vacances si.

Et comme tout le monde le sait, les profs, ça fout rien, c'est riche et c'est toujours en voyage. Alors, moi je trouve qu'il ne faut pas contrarier les certitudes alors voilà de la glande, de la richesse et du voyage.

VIENNE, bitches !



Mais bon, l'envers du décor c'est la photo suivante, c'est à dire 200 copies à corriger. Comme le sentiment de sombrer peu à peu dans une mer de fautes d'orthographe et de réponses farfelues. Oui, Marianne porte un bonnet frigide. 

mardi 11 décembre 2012

Super Teacher et l'amour

Sujet : les élèves doivent-il aimer leur professeur ?
Vous avez deux heures.

S'il est quelque chose que mon métier m'apporte, c'est le questionnement. Je n'arrête pas de me remettre en question, de me demander comment les choses fonctionnent et pourquoi elles fonctionnent comme ça.

En ce moment, je me demande si les élèves doivent aimer leur professeur pour que le cours soit un bon cours.
A première vue, je dirais non. Et je le pense. Le prof n'est pas là pour être aimé. Il est là pour faire un cours efficace et si tout le monde vient en n'aimant pas le prof mais ressort en ayant travaillé et appris des choses, le travail est fait.

Mais moi, ça me gêne. Parce que je n'arrive pas à être à l'aise avec une classe que je sens hostile/désintéressée et que du coup, mes réactions sont moins bonnes et mes cours moins passionnés.
Et là, tout se casse la gueule. On appelle ça un cercle vicieux qui pue. Une classe que je trouve antipathique va moins me motiver, mes cours seront moins bons, ils accrocheront donc moins au cours et seront chiants et je les aimerais moins, etc... BIM ! CERCLE VICIEUX !

Or, je ne suis pas là non plus pour aimer mes élèves. Pourtant, j'ai du mal à m'imaginer faire cours sans avoir de la sympathie pour eux. Et d'ailleurs, le jour où je n'aimerais plus les élèves, je rendrais mon tablier plein de craie et je deviendrais vendeuse de bonbons au vomi.

Tu l'auras compris, lecteur, il y a une classe avec qui le courant ne passe franchement pas. Genre la guerre froide. Si tu es sage, je te raconterais.


Conclusion : Non, les élèves n'ont pas besoin d'aimer leur prof pour que celui-ci soit bon. Mais moi, j'ai besoin que mes élèves m'apprécient pour me sentir à l'aise dans ma classe. Et ouais, je suis prof parce que je n'ai pas réussi à être star pour recevoir l'amour des foules, alors je compense. 
(Bon, après, il faut admettre l'idée qu'il y a tout un groupe de personne sur terre qui crie de joie quand on leur annonce que tu n'es pas là. Un sale coup pour l'égo, mes amis !)